VALORISATION

Le LMI MaCoTer constitue une interface entre les sciences sociales, les sciences juridiques et les politiques publiques et internationales du développement. Contrairement à la recherche appliquée, qui met en œuvre une approche sectorielle répondant à un objectif pratique, il s’agit de mobiliser un corpus de savoirs et d’analyses issu de la recherche fondamentale. À côté des productions scientifiques du LMI (workshops, colloques, publications, etc.), un rapport de recherche sera donc établi sous la forme d’un Livre blanc destiné aux institutions nationales et internationales liées au développement.

MANIFESTATIONS SCIENTIFIQUES

     

    Colloques internationaux

     

    Colloque international « Quelles recherches sur le foncier au Mali et en Afrique ? Défis de société et d’action publique, mobilisations scientifiques »

     Organisé par le Laboratoire mixte international MACOTER et l’Université des Sciences Juridiques et Politiques de Bamako en partenariat avec l’Université des Lettres et Sciences Humaines de Bamako, l’Institut de Recherche pour le Développement et le CESSMA.

    Bamako, Campus universitaire de Badalabougou du 21 au 23 novembre 2016.

    PROGRAMME DU COLLOQUE

     

    Séminaire général du LMI MACOTER

    Le séminaire général du LMI MACOTER vise à fédérer l’ensemble des membres du LMi par le biais de recontres qui s’inscrivent dans une logique de dialogue interdisciplinaire. Favorisant les échanges entre chercheurs maliens et français, il se déroule en duplex par visioconférence à Bamako et Paris.

    Le séminaire prend la forme d’une journe qui se tient à la fin de chacun des trois premiers trimestres de l’année civile : fin marzs, fin juin et fin septembre. Ces Journées se structurent de la manière suivante :

    • Matinée réservée au CCR, afin de faire le bilan trimestriel des activités et d’examiner les demandes de missions

    • Après-midi consacrée à un point d’information général et au séminaire proprement dit qui fait l’objet de deux ou trois présentations simultanées à porpos d’une étude en cours, d’un compte-rendu de terrain, etc. Le but consiste à interroger sa propre pratique disciplinaire et scientifique (outils mobilisés, épistémologie, approches du terrain, modes de restitution, etc.à à travers une réflexion d’ordre méthodologique qui est mise en partage.

    La première séance s’est tenue conjointement à Bamako à la représentation de l’IRD et à Paris dans les locaux de l’Université Paris-Dauphine le 4 avril 2017. Le thème général était « Les instances politiques maliennes pré et post-conflits : degré de confiance et d’adhésion des Maliens ».

    Programme de la séance 1 du séminaire MACOTER

    La deuxième séance s’est tenue conjointement à Bamako à la représentation de l’IRD et à Paris dans les locaux de l’Université Paris-Dauphine le 27 juin 2017. Le thème général était “Le chercheur et son “terrain”. Entre investigation et exploitation des données”.

    Programme de la séance 2 du séminaire MACOTER

    La troisième séance s’est tenue conjointement à Bamako à la représentation de l’IRD et à Paris dans les locaux de l’Université Paris-Dauphine le 4 octobre 2017. Le thème général était “Sécurité/insécurité : analyse critique du nouveau paradigme des politiques publiques au Mali”.

    Programme de la séance 3 du séminaire MACOTER

    La quatrième séance, varia, s’est tenue conjointement à Bamako à la représentation de l’IRD et à Paris dans les locaux de l’Université Paris-Dauphine le 16 février 2018.

    Programme de la séance 4 du séminaire MACOTER

    La cinquième séance s’est tenue conjointement à Bamako à la représentation de l’IRD et à Paris à l’EHESS le 25 mai 2018. Le thème général était “Numérique, jeunesse et médiations culturelles”.

    Programme de la séance 5 du séminaire MACOTER

    La sixième séance s’est tenue conjointement à Bamako à la représentation de l’IRD et à Paris à l’EHESS le 15 novembre 2018. Le thème général était “Penser la ville au Mali”.

    Programme de la séance 6 du séminaire MACOTER

    La septième séance s’est tenue conjointement à Bamako à la représentation de l’IRD et à Paris à l’EHESS le 22 février 2019. Le thème général était “Suppléance vs Gouvernance”.

    Programme de la séance 7 du séminaire MACOTER

    La huitième séance s’est tenue conjointement à Bamako à la représentation de l’IRD et à Paris à l’EHESS le 4 juillet  2019. Le thème général était “Genre, espaces d’émancipation et violences politiques au Mali”.

    Programme de la séance 8 du séminaire MACOTER

    La neuvième séance s’est tenue conjointement à Bamako à la représentation de l’IRD et à Paris à l’EHESS le 18 septembre  2019. Le thème général était “Suppléance vs gouvernance II. Les Groupes Armés Non Étatiques en question”.

    Programme de la séance 9 du séminaire MACOTER

    La dixième séance se tiendra à Bamako conjointement à Bamako à la représentation de l’IRD et à Paris à l’EHESS le 12 novembre 2020, sur la thématique “Regards croisés sur les migrations maliennes : Genre, réseaux migratoires et injonctions à l’immobilité”. 

    Programme de la séance 10 du séminaire MACOTER

    Rencontres de Bamako

     

    La première édition des Rencontres de Bamako s’est déroulée les 27 et 28 novembre 2017 dans les locaux du LMI MACOTER. A travers une journée et demie d’ateliers de réflexion, suivie d’une demie journée de restitution et recommandations, les Rencontres visaient à :

    • Rendre lisible certains thèmes transversaux qui n’apparaissaient pas comme tels dans le projet initial ;
    • Évaluer et éventuellement réaménager la compatibilité des thèmes et objets traités, leur cohérence à l’intérieur de chaque axe et vis-à-vis des autres axes ;
    • Réfléchir à un fonctionnement plus concret du volet recherche, capable de susciter des activités collectives (séminaires, colloques, réponses aux appels à projet, etc.) et de mieux préciser les objectifs de la production en termes d’organisation, de contenu, d’échéance, etc. ;
    • Établir un cadre de faisabilité des activités du projet scientifique.

    Pour répondre à ces objectifs, deux thématiques initiales ont été soumises à la réflexion générale et examinées dans le cadre d’ateliers :

    • La société dans tous ses états : de quoi la crise est-elle le nom ?
    • Corps constitutifs versuscorps constitués : une autre grammaire de l’Etat ?

    Participants :

    BERTRAND, Monique (Géographe, CESSMA/IRD) ; BOURDARIAS, Françoise (Sociologue, CESSMA) ; COLLEYN, Jean-Paul (Anthropologue, IMAF/EHESS) ; COULIBALY, Baba (Géographe, ISH) ; COULIBALY, Fatoumata (Géographe, FHG/USSGB) ; COULIBALY, Hawa (Géographe, CESSMA) ; DEMBELE, Mohamed Lamine (juriste, FDPU/USJPB) ; GREMONT, Charles (Historien, LPED/IRD) ; HOLDER, Gilles (Anthropologue, IMAF/IRD) ; KEITA, Naffet (Anthropologue, FSHSE/ULSHB) ; M’BODJ, Aïssatou (Anthropologue, IMAF/CNRS) ; OLIVIER, Emmanuelle (Ethnomusicologue, Centre Georg Simmel/CNRS) ; RILLON, Ophélie (Historienne, LAM/Sciences Po Bordeaux) ; THIRIOT, Céline (Politiste, LAM/Sciences Po Bordeaux) ; TRAORE, Idrissa Soïba (Sciences de l’éducation, FSHSE/ULSHB) ; WACHSBERGER, Jean-Michel (Sociologue, CeRIES/Université Lille III)/

    PROGRAMME DES RENCONTRES DE BAMAKO

     

    École d’Automne de Bamako 2018

    “Reconfigurations maliennes : cohésion, territoire et pouvoir”

     

    15-18 octobre 2018

    Université des Lettres et des Sciences Humaines de Bamako

    Campus de Kabala, salle de conférence du Rectorat

     

    En 2012, la République du Mali a été confrontée à une crise sans précédent, dont elle peine encore à sortir. Malgré la signature d’un accord de paix à l’issue du processus d’Alger il y a déjà trois ans, la crise, qui comporte également une forte dimension internationale, non seulement persiste dans le Nord du pays, mais elle a atteint désormais le centre. Aujourd’hui, l’État remplit avec difficultés ses fonctions régaliennes et ne parvient plus totalement à donner du pays une image cohésive qui engloberait toutes ses composantes sociales et culturelles.

    Pourtant, le Mali dispose d’un énorme potentiel qui est sa jeunesse et son importante population étudiante. Aujourd’hui plus que jamais, la formation revêt une importance cruciale, non seulement pour produire des cadres compétents, mais aussi pour travailler à une meilleure compréhension des réalités nationales et internationales. C’est dans ce contexte que s’est construit MaCoTer, un laboratoire international, interuniversitaire et interdisciplinaire qui vise : 1/ à donner aux étudiants maliens, du master à la thèse, les clés de compréhension d’un monde complexe ; 2/ à les aider à poser le pied dans le paysage de la recherche internationale de haut niveau.

    Le transfert de valeurs d’une communauté à une autre est un trait majeur de la compréhension. Aussi souhaiterions-nous, en saisissant l’occasion d’un appui donné à notre laboratoire par l’École des Hautes Études en Sciences Sociales, croiser des analyses produites au et sur le Mali et celles qui le sont à l’extérieur et sur d’autres horizons, afin d’apporter un éclairage nouveau sur des notions faussement évidentes comme la nation, la démocratie, la tradition, le pouvoir, la décentralisation, le territoire, l’autochtonie, le genre, la terreur, la société, et bien d’autres. On pourrait ici convoquer la notion d’exotopie(introduite par le théoricien de la littérature Mikhaïl Bakhtine), afin de montrer comment une forme de vie locale ne trouve son sens qu’à condition d’être vue de l’extérieur. Bref, nous aimerions passer quatre jours intenses, grâce à nos invités de marque, à confronter pacifiquement les divers horizons de pensée, afin de substituer aux jugements à l’emporte- pièce dont raffolent souvent les médias et autres faiseurs d’opinion, des analyses qui puissent faire progresser la réflexion tout en contribuant de manière particulièrement collaborative à la formation des jeunes économistes, juristes, sociologues, anthropologues, géographes, historiens et politistes maliens.

    Ce grand voyage transculturel et transhistorique – les représentations sociales s’enracinent en effet toujours dans la longue durée – sera, nous n’en doutons pas, stimulant pour la pensée, mais aussi éprouvant dans le bon sens du terme, celui d’une mise à l’épreuve des outils des sciences sociales face à des faits et des informations qui, quelquefois, résistent.

    Ces journées sont organisées selon un principe simple : les matinées accueilleront deux grandes conférences – celle d’une personnalité malienne et celle d’une personnalité française. Quant aux après-midi, ils seront consacrés à des ateliers thématiques dédiés aux étudiants, qui seront eux aussi dirigés par un formateur malien et un homologue français, afin de réfléchir et de tirer le meilleur parti des conférences de la matinée.

     

    LES CONFÉRENCIERS

    ADAME BA KONARE est écrivaine, historienne, ancienne professeure à l’École Normale Supérieure de Bamako, ancienne première dame du Mali. Auteure de Sonni Ali Ber (1977) ; Sunjata, fondateur de l’empire du Mali (1983) ; Les Grandes dates du Mali, en collaboration avec Alpha Oumar Konaré (1983) ; L’Épopée de Ségou (1987) ; Dictionnaire des femmes célèbres du Mali (1993) ; L’Os de la parole (2000) ; Parfums du Mali (2001) ; Quand l’ail se frotte à l’encens (2006) ; Petit précis de remise à niveau sur l’histoire africaine à l’usage du président Sarkozy (2008).

    ROSE-MARIE LAGRAVE est sociologue, directrice d’études à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales. Elle a travaillé sur les syndicalismes paysans minoritaires, et la diffusion du communisme en milieu rural en France, malgré la conception « ouvriériste » du parti communiste français. Après un détour pour comprendre les recompositions à l’œuvre dans le champ des sciences sociales dans les pays de l’Est » à partir de 1989, elle s’est spécialisée en études de genre et des sexualités dans leurs relations avec l’âge. Elle a codirigé, entre autres, Dissemblances. Jeux et enjeux du genre (2002), Travailler avec Bourdieu (2004) et publié Celles de la terre (1987), Fragments du communisme en Europe centrale (2011).

    MICHEL NAEPELS est anthropologue, directeur d’études à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales et directeur de recherche au Centre National de la Recherche Scientifique. Ses travaux portent sur les conflits, les guerres et l’usage de la violence physique dans des situations coloniales et postcoloniales en Nouvelle-Calédonie et en République démocratique du Congo. Il a notamment écrit Ethnographie, pragmatique, histoire (2011), Conjurer la guerre. Violence et pouvoir à Houaïlou (Nouvelle-Calédonie paru en 2013 et traduit en anglais en 2017, qui rend compte d’une vingtaine d’années de terrain. Depuis 2010, il enquête au Nord du Katanga en République démocratique du Congo, dans une région également ravagée par la guerre.

    BINTOU SANANKOUA est historienne, ancienne professeure à l’École Normale Supérieure de Bamako et ancienne députée à l’Assemblée nationale du Mali. Auteure de Un Empire peul au XIXe siècle : la Diina du Maasina (1990) ; La Chute de Modibo Keïta (1990) ; L’enseignement islamique au Mali (1991), elle a également signé d’importants articles scientifiques, tels que Femmes et Parlement au Mali (2004) ; Femmes, islam et droit de la famille au Mali (2008) ; Le coup d’Etat militaire de 1968 (2015).

    MOUSSA SOW, ancien Secrétaire général du ministère de la Culture et du Tourisme, est sociolinguiste, directeur de recherche, directeur de l’Institut des Sciences Humaines du Mali et écrivain. Il est l’auteur de nombreux articles scientifiques et ouvrages, notamment, Ismaël Diabaté, peintre (2012); L’Afrique des laïcités. État, religion et pouvoirs au sud du Sahara (2014) ; Chefferies de la rive gauche de la moyenne Vallée du Niger et pouvoir d’État aux XVIIIe et XIXe siècles (sous presse).

     

    OUSMANE SY est président du Centre d’Etudes et de Réflexion au Mali, ancien Chef de la Mission de Décentralisation et des Réformes Institutionnelles, ancien ministre de l’Administration Territoriale et des Collectivités Locales (2000-2002) et ancien ministre de la Décentralisation et de la Ville (2014-2015). Auteur de nombreux écrits, notamment Reconstruire l’Afrique, vers une nouvelle gouvernance fondée sur les dynamiques locales (2009), il anime également un blog d’analyses politiques particulièrement suivi.

     

    PROGRAMME DE L’ÉCOLE D’AUTOMNE

    Le Journal vidéo de l’Ecole d’Automne est disponible sur la chaîne Youtube LMI MACOTER à l’adresse suivante : https://www.youtube.com/watch?v=NEmAXgCfWec&t=1s

     

    École d’Automne de Bamako 2019

    “Les sciences sociales dans la crise. Pratiques de recherche et production de savoirs en situation de conflit”

    28 octobre-1er novembre 2019

    Université des Lettres et des Sciences Humaines de Bamako

    Campus de Kabala, salle de conférence du Rectorat

    Depuis 2012, le Mali connait ce que les experts, les politiques et les médias appellent une « crise multidimensionnelle », expression censée rendre compte d’une situation complexe marquée par des conflits armés de nature multiple : guerre asymétrique pour les militaires, conflit ethnique ou guerre civile pour certains, guerre de libération, d’indépendance voire guerre sainte pour d’autres. Pour faire face à une situation à la fois dynamique et endémique, l’État malien, militairement, financièrement et techniquement appuyé par la communauté internationale, anime une politique à pas de caméléon qui articule réponse sécuritaire et développement, substantialisée par la doctrine française des « 3D » : diplomatie, défense et développement. Sept ans plus tard, la crise est non seulement toujours là, mais elle est plus que jamais « multidimensionnelle » et régionale.

    Faute d’apercevoir l’issue de cette crise, on peut se demander finalement de quoi celle-ci est-elle le nom ?Le mot « crise » relève à l’origine du vocabulaire médical et rend compte d’une situation transitoire à la fois brusque, intense et marquant une rupture. La situation malienne, et plus largement celle du Sahel, est-elle conforme à une telle définition ? Dit autrement, peut-on encore parler de crise lorsque, au Mali, on fait remonter celle-ci au conflit de 2012, voire à l’instauration de la démocratie électorale en 1991 ?

    Qu’est-ce donc qu’une crise qui durerait ainsi des années, voire des décennies, à moins de poser l’hypothèse émise par certains d’une « crise permanente » ? Si l’on était cynique, on serait tenté de répondre qu’il s’agit finalement d’une crise… stable. Mais est-ce réellement du cynisme ? En tout état de cause, la permanence de la crise malienne est suffisamment avérée pour que les chercheurs qui y sont confrontées, éprouvent la nécessité de réévaluer leurs pratiques et de se demander si cela ne génère pas une crise des sciences sociales ? A moins qu’il ne s’agisse tout simplement que d’un mot mis en résonnance avec la rhétorique du moment. Depuis la « situation coloniale » proposée par Georges Balandier en 1951 pour rendre compte du monde marqué par les aventures coloniales et impérialistes, les sciences sociales qui exercent dans les pays dits « fragiles » ne sont-elles pas presque continument plongées dans la crise ? Dès lors, ne vaudrait-il pas mieux envisager la mutation plutôt que la crise, voire un régime de mutations propre à des sciences sociales, qui ne cessent de questionner leur épistémologie, leurs objets, leur méthodologie, leurs frontières disciplinaires ?

    C’est ce questionnement que l’édition 2019 de l’École d’Automne de Bamako entend proposer, pourtenter non seulement de réfléchir aux conditions d’exercice du métier de chercheur au Mali, mais aussi à la transmission de celui-ci dans la formation universitaire malienne.

    PROGRAMME DE L’ECOLE D’AUTOMNE 2019

    L’École d’Automne 2019 dans les médias :

    • Abamako du 29/10/2019, « Ecole d’Autonome Bamako 2019: Au menu les sciences sociales, recherches et productions de savoirs en situation de conflits » : https://mali7.net/2019/10/29/ecole-dautonome-bamako-2019-au-menu-les-sciences-sociales-recherches-et-productions-de-savoirs-en-situation-de-conflits/

    • Le Pays du 21/10/2019 « Mali : École d’Automne 2019 : L’exercice des sciences sociales en période de crise au centre des réflexions » :https://maliactu.net/mali-ecole-dautomne-2019-lexercice-des-sciences-sociales-en-periode-de-crise-au-centre-des-reflexions/

    •  Journal du Mali du 31/10/2019 « Ecole d’automne de Bamako : la deuxième édition s’est ouverte à Kabala » : https://www.journaldumali.com/2019/10/31/ecole-dautomne-de-bamako-deuxieme-edition-sest-ouverte-a-kabala/

    PUBLICATIONS MACOTER

    Publications 2019

    Bertrand Monique, “Banlieues populaires de Bamako : ici aussi, “on est tous dans le brouillard””, in F. Bouillon, A. Deboulet, P. Dietrich-Ragon, Y. Fijalkow, Vulnérabilité résidentielles, La tour d’Aigues, Editions de l’Aube (Bibliothèque des Territoires), p. 163-180.

    — “A Cadastre for Mali? the production of land titles and the challenge of property data on the perophery of Bamako”, Land Use Policy, 81, p. 371-381. https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0264837718303843.

    Holder Gilles, 2019, « Le mouvement Ançar Dine, ou la production d’un récit islamique de l’État républicain en Afrique », in L. Bazin, F. Bourdarias et L. Mehdi (éds.), Désirs d’État, Paris, L’Harmattan, Coll. “Questions contemporaines”, 24 p. (sous presse).

    Publications 2018

    Bertrand Monique (éd.), 2018, Suite éditoriale du Colloque foncier de Bamako, Toulouse, Presses Universitaires du Midi, coll. « Cahiers Afrique » (sous presse).

    — “Chronique d’une réforme foncière dans la trajectoire politique du Mali”, Anthropologie & Développement, 48-49, “L’enchâssement social et politique de l’action publique en Afrique”, p. 141-168. https://journals.openedition.org/anthropodev/698.

    Chauvey Lisa, Gubert Flore et Mesplé-Somps Sandrine, 2018, « Adoption et transfert de normes politiques : le cas des migrants maliens », Les Cahiers de MaCoTer, n° 1 (sous presse).

    Colleyn Jean-Paul, 2018, « Que prélever sur le terrain ? La notion de “données ethnographiques” en anthropologie visuelle », Les Cahiers de MaCoTer, n° 1 (sous presse).

    — « Nah, maître des génies ». Réalisation, image et son : J.-P. Colleyn. Montage : Vianney Escoffier. Traduction : Mingoro Sanogo. EHESS, IMAF, LMI MaCoTer, 40.

    Holder Gilles, 2018, Les politiques de l’islam en Afrique. Mémoires, réveils et populismes islamiques, Paris, Karthala, coll. “Homme et sociétés” (en coll. avec J.-P. Dozon).

    – « Introduction », in G. Holder et J.-P. Dozon (dir.), Les politiques de l’islam en Afrique. Mémoires, réveils et populismes islamiques, Paris, Karthala, pp. 17-30 (en coll. avec J.-P. Dozon)

    – « Essai de lecture d’une démocratisation malienne hors champ : salafisme républicain versus légalisme soufi », in G. Holder et J.-P. Dozon (dir.), Les politiques de l’islam en Afrique. Mémoires, réveils et populismes islamiques, Paris, Karthala, pp. 215-243.

    Holder Gilles et TandjigoraFodié, 2018, « La lutte contre la radicalisation au Mali : le nouveau paradigme sécuritaire du développement », Les Cahiers de MaCoTer, n° 1 (sous presse).

    Sow Ibrahima Boubacar, 2018, « Contribution des collectivités territoriales pour une sortie de crise au Mali », Les Cahiers de MaCoTer, n° 1 (sous presse).

    Publications 2017

    Colleyn Jean-Paul, 2017, « Chasser le génie : exorcisme à Bamako ». Réalisation, image et son : J.-P. Colleyn. Montage : Vianney Escoffier. Traduction : Soumaïla Camara et Mingoro Sanogo. EHESS, IMAF, LMI MaCoTer, 27’30’’.

    Dossier du magazine ENA hors les murs (janv-févr. 2017, n°467) consacré au « Mali et Sahel : Nous sommes tous sahéliens » avec un article de Charles Gremont sur « Origines et perspectives des conflits menés par les Touaregs au Mali » et un article de Gilles Holder sur « Le réformisme islamique francophone au Sahel : vers un satanisme républicain ? ».

    Publications 2016

    Bertrand Monique, “Monopoly foncier au Mali”, Sciences au Sud. Le journal de l’IRD, n°83, juin-septembre 2016, p. 5.

    Mémoires de Master SOCDEV 2019

    DIALLO Boubou, Autorites coutumieres et gouvernance locale dans la commune rurale du Mandé (dir. Baba Coulibaly).

    TEME Hamadi, Ecole et décentralisation au Mali (dir. Idrissa Soïba Traoré)

    INTERVENTIONS À DES MANIFESTATIONS INTERNATIONALES

     

    Interventions 2018

    Amico Marta, 2018, « Musique et ethnicité pendant le conflit du Mali », communication au Séminaire général du LMI MaCoTer : « Numérique, jeunesse et médiations culturelles », Bamako, Centre IRD, FSHSE, 25 mai [+/- 50 participants, en visioconférence France-Mali].

    Karambé Youssouf, 2018, « Construction de la jeunesse malienne et sa participation au développement : contrôle de l’Etat, conflits et dépendance », communication au Séminaire général du LMI MaCoTer : « Séance varia », Campus universitaire de Kabala, FSHSE, 16 février [+/- 35 participants, en visioconférence France-Mali].

    Olivier Emmanuelle, 2018, « Numérique, jeunesse et médiations culturelles : présentation du projet collectif », communication au Séminaire général du LMI MaCoTer : « Numérique, jeunesse et médiations culturelles », Bamako, Centre IRD, FSHSE, 25 mai [+/- 50 participants, en visioconférence France-Mali].

    Ouologuem Belko, 2018, « L’Accord pour la Paix et la réconciliation au Mali : la laïcité à l’épreuve de la quête de la paix et la réconciliation », communication au Séminaire général du LMI MaCoTer : « Séance varia », Campus universitaire de Kabala, FSHSE, 16 février [+/- 35 participants, en visioconférence France-Mali].

    Sogodogo Amidou, 2018, « Médias scripto-audio et pouvoir dans la médiation de la démocratie au Mali », communication au Séminaire général du LMI MaCoTer : « Numérique, jeunesse et médiations culturelles », Bamako, Centre IRD, FSHSE, 25 mai [+/- 50 participants, en visioconférence France-Mali].

    Yalcouyé Hama, 2018, « Médias confessionnels et médiation de la citoyenneté au Mali », communication au Séminaire général du LMI MaCoTer : « Numérique, jeunesse et médiations culturelles », Bamako, Centre IRD, FSHSE, 25 mai [+/- 50 participants, en visioconférence France-Mali].

     

    Interventions 2017

    Bertrand Monique, 2017a, « L’exploration du registre politique de la prédation : analyse statistique textuelle appliquée à un corpus de la presse malienne », communication au Séminaire général du LMI MaCoTer : « Les instances politiques maliennes pré- et post-conflits : degré de confiance et d’adhésion des Maliens », Bamako, Centre IRD, 4 avril [+/- 30 participants, en visioconférence France-Mali].

    Bourdarias Françoise, 2017, « De la dette sociale à la gouvernance, les redéfinitions de la sécurité sociale. Quelques hypothèses issues de terrains maliens », communication au Séminaire général du LMI MaCoTer : « Sécurité/insécurité : analyse critique du nouveau paradigme des politiques publiques au Mali », Bamako, Centre IRD, 4 octobre [+/- 35 participants, en visioconférence France-Mali].

    Colleyn Jean-Paul, 2017, « Que prélever sur le terrain ? La notion de « données ethnographiques » en anthropologie visuelle », communication au Séminaire général du LMI MaCoTer : « Le chercheur et son « terrain » : entre investigation et exploitation des données », Bamako, Centre IRD, 27 juin [+/- 40 participants, en visioconférence France-Mali].

    Coulibaly Baba, 2017, « Les baux en zone Office du Niger : entre sécurité et insécurité foncière », communication au Séminaire général du LMI MaCoTer : « Sécurité/insécurité : analyse critique du nouveau paradigme des politiques publiques au Mali », Bamako, Centre IRD, 4 octobre [+/- 35 participants, en visioconférence France-Mali].

    Holder Gilles et TandjigoraFodié, 2017, « La lutte contre la radicalisation : interroger le nouveau paradigme sécuritaire du développement », communication au Séminaire général du LMI MaCoTer : « Sécurité/insécurité : analyse critique du nouveau paradigme des politiques publiques au Mali », Bamako, Centre IRD, 4 octobre [+/- 35 participants, en visioconférence France-Mali].

    Mesplé-Somps Sandrine, 2017, « Intérêts et mobilisations politiques au Mali, résultats à partir d’enquêtes représentatives au niveau national », communication au Séminaire général du LMI MaCoTer : « Les instances politiques maliennes pré- et post-conflits : degré de confiance et d’adhésion des Maliens », Bamako, Centre IRD, 4 avril [+/- 30 participants, en visioconférence France-Mali].

    Sow Ibrahim Boubacar, 2017, « La contribution des collectivités territoriales pour une sortie de crise », communication au Séminaire général du LMI MaCoTer : « Le chercheur et son “terrain” : entre investigation et exploitation des données », Bamako, Centre IRD, 27 juin [+/- 40 participants, en visioconférence France-Mali].

    Traoré Dramane L., 2017, « Les défaillances de l’État malien », communication au Séminaire général du LMI MaCoTer : « Les instances politiques maliennes pré- et post-conflits : degré de confiance et d’adhésion des Maliens », Bamako, Centre IRD, 4 avril [+/- 30 participants, en visioconférence France-Mali].

    Traoré Idrissa Soïba, 2017, « Conduire une enquête qualitative dans une commune rurale du Mali : esquisse d’une expérience de terrain », communication au Séminaire général du LMI MaCoTer : « Le chercheur et son “terrain” : entre investigation et exploitation des données », Bamako, Centre IRD, 27 juin [+/- 40 participants, en visioconférence France-Mali].

     

    Interventions 2016

    Bertrand Monique, 2016, « Mesurer l’accaparement foncier : approche longitudinale de la propriété immatriculée dans la capitale du Mali et ses périphéries », communication au Colloque international : Quelles recherches sur le foncier au Mali et en Afrique ? Défis de société et d’action publique, mobilisations scientifiques, USJPB, IRD, ULSHB, CESSMA, LMI MaCoTer, Bamako, Campus universitaire de Badalabougou, 21-23 novembre [+/- 100 participants].

    Camara Balla, 2016, « Location du logement : un enjeu de la course vers le foncier », communication au Colloque international : Quelles recherches sur le foncier au Mali et en Afrique ? Défis de société et d’action publique, mobilisations scientifiques, USJPB, IRD, ULSHB, CESSMA, LMI MaCoTer, Bamako, Campus universitaire de Badalabougou, 21-23 novembre [+/- 100 participants].

    Coulibaly Baba et al., 2016, « Influence de villes secondaires sur le foncier en milieu rural : cas de la ville de Bougouni sur le terroir de Kokélé », communication au Colloque international :Quelles recherches sur le foncier au Mali et en Afrique ? Défis de société et d’action publique, mobilisations scientifiques, USJPB, IRD, ULSHB, CESSMA, LMI MaCoTer, Bamako, Campus universitaire de Badalabougou, 21-23 novembre [+/- 100 participants].

    Dembélé Mohamed Lamine, 2016, « La déesse terre mise aux enchères : réflexion d’un historien du droit sur l’évolution des représentations sociales sur le foncier au Mali, d’hier à aujourd’hui », communication au Colloque international :Quelles recherches sur le foncier au Mali et en Afrique ? Défis de société et d’action publique, mobilisations scientifiques, USJPB, IRD, ULSHB, CESSMA, LMI MaCoTer, Bamako, Campus universitaire de Badalabougou, 21-23 novembre [+/- 100 participants].

    Traoré Idrissa Soïba, 2016, « Analyse des discours sur l’“hyperfonciarisation” au Mali : entre sabordage des valeurs et de la gouvernance locale ? », communication au Colloque international :Quelles recherches sur le foncier au Mali et en Afrique ? Défis de société et d’action publique, mobilisations scientifiques, IRD, USJPB, ULSHB, CESSMA, LMI MaCoTer, Bamako, Campus universitaire de Badalabougou, 21-23 novembre [+/- 100 participants].

     

     

    COMMUNICATION

     

    Revues de presse

     

    Colloque “Quelle recherche sur le foncier ?”

    Malijet 22 novembre 2016 : “Foncier en Afrique : les universitaires et les chercheurs en conclave à Bamako”.

    L’Essor 22 novembre 2016 : “Foncier au Mali et en Afrique : Les universitaires explorent les multiples dimensions”.

    Le Flambeau 30 novembre 2016 : “Crise foncière au Mali et en Afrique : Des universitaires planchent pour une solution”.

    Master SOCDEV

    l’Indépendant 10 mai 2017 : “Pour renforcer les capacités de recherche de la communauté scientifique malienne. Trois universités maliennes lancent le master international et interdisciplinaire SOCDEV”.

    Interventions dans les médias

     

    JT ORTM 21 novembre 2016 : Flash sur le colloque “Quelles recherches sur le foncier au Mali et en Afrique ? Défis de société et d’action publique, mobilisations scientifiques”. Voir l’extrait de 10’34” à 12’29”.