Suppléance: un nouvel espace de gouvernance endogène?

Présentation du projet

Le LMI MaCoTer a développé une équipe de recherche autour de la notion de « suppléance », qui se veut une proposition empirique visant à définir l’espace des activités d’utilité publique que ne sont pas ou plus pris en charge par les pouvoirs publics et les OSC d’un côté, le secteur privé commercial de l’autre.

Le projet interdisciplinaire et collectif a été lancé en novembre 2021 et portera une réflexion et des analyses empiriques sur ces espaces de suppléance, autour de quatre thématiques: la sécurité, la justice, la santé et l’éducation. Ces quatre secteurs d’activité sont complétés par deux approches transversales: l’une sur la rentabilité économique, l’autre sur la prise en compte des rapports de genre.

Le projet suppléance sera conduit sur une durée de 24 mois, avec le cofinancement de l’Agence française de développement (AFD).

Activités mises en oeuvre

  • Une revue documentaire sur les notions de gouvernance locale au Mali
  • Des enquêtes de terrain dans chaque axe thématique, dans différents territoires du Mali
  • Activités de formation auprès de doctorants et étudiants en Master
  • Publications scientifiques et opérationnelles
  • Des ateliers de restitution des résultats
  • Un colloque universitaire
  • Un ouvrage collectif

Une équipe interdisciplinaire

  • Gilles HOLDER (IMAF/CNRS-IRD) – Coordinateur scientifique
  • Moriké DEMBELE (FSHSE/ULSHB) – Secteur Éducation
  • Charles GREMONT (LPED/IRD) – Secteur Sécurité
  • Bouréma KANSAYE FDPRI/USJPB) – Secteur Justice
  • Laurent VIDAL (IRD) – Secteur Santé
  • Marc RAFFINOT (Université Paris Dauphine) – Approche transversale économie
  • Fatoumata COULIBALY (FHG/USSGB) et Sadio SOUKOUNA (FSAP/USJPB) – Approche transversale genre
  • 14 chercheurs juniors
  • 1 Doctorant MaCoTer

Atelier de lancement

Lors du colloque international de Bamako tenu du 1er au 3 novembre 2021, le LMI MaCoTer a tenu un workshop de réflexion autour de la notion de « suppléance », afin de présenter et lancer le projet. Le format était inédit avec trois table-ronde composées de 7 intervenants et de 10 observateurs privilégiés, sélectionnés pour leur appartenance à un corps de métier, à la société civile, ou à la classe politique malienne. Durant près de 4 heures, les débats ont été riches et instructifs sur les problématiques de construction de l’Etat et de délivrance des services publics, que ce soit dans le domaine régalien ou bien les services sociaux de base.