ACTUALITES
Tribune : « Arrêter la circulation des idées, des savoirs et des créations artistiques avec l’Afrique est un contre-sens historique »
Dans une Tribune au « Monde », un collectif du LMI MaCoTer et plus de 500 universitaires, de chercheurs, d’acteurs culturels et d’artistes internationaux, dénonce la décision de la France de suspendre toute coopération avec le Burkina Faso, le Mali et le Niger. Pour...
Séminaire général du LMI MaCoTer – 18 Juillet 2023
Nous vous informons que le LMI tiendra une nouvelle séance de séminaire consacrée à la thématique : "Le djihad par ascendance : subalternisme, mémoires et enjeux fonciers au Sahel", le mardi 18 juillet 2023 à 8h45 (TU) / 10h45 (heure de France)....
Séjour de Jean Pierre OLIVIER de SARDAN au laboratoire MaCoTer
Du 19 au 29 juin, le LMI MaCoTer a eu le plaisir d'accueillir l'éminent anthropologue Jean Pierre Olivier de Sardan pour une dizaine de jours de formation et de conférences. Durant cette période, notre invité a dispensé une formation à nos étudiants de master sur...
EQUIPE
Le LMI MaCoTer est constitué de 42 membres, dont 5 doctorants. L’équipe est internationale (Mali, France, Côte d’Ivoire) et témoigne d’une forte interdisciplinarité en sciences sociales et sciences juridiques : anthropologie, droit, économie, géographie, sciences politiques, histoire, sciences de l’éducation, ethnomusicologie.
Le LMI est organisé sur le principe d’une collaboration franco-malienne présente à tous les niveaux de responsabilités : tutelles, direction, équipes, recherche et enseignement. Implanté sur le nouveau site universitaire de Kabala, à Bamako, le LMI lie recherche (unités, équipes) et enseignement (facultés).
RECHERCHE
Le LMI MaCoTer est un laboratoire pluridisciplinaire de haut niveau, tourné vers les grands enjeux socioéconomiques qu’appellent la reconstruction post-conflit et le développement durable du Mali, autour du thème « Résiliences maliennes : Cohésions, Territoires et Développement ». Projet pilote, le LMI vise à constituer une interface entre les sciences sociales et les politiques publiques et internationales du développement, afin que les décideurs disposent d’outils complémentaires à ceux de l’expertise et de la recherche appliquée : en l’occurrence des savoirs empiriques et des analyses propres à la recherche fondamentale.
FORMATIONS
L’activité de recherche du LMI est assortie d’un projet d’appui aux chercheurs et de formation aux étudiants. Avec la réforme de l’enseignement supérieur en cours au Mali, l’ingéniorat et les filières techniques vont être massivement appuyées par les pouvoirs publics. Or le rôle des intellectuels et des chercheurs maliens en SHS doit être réaffirmé en vue d’apporter des réponses pertinentes aux demandes des politiques publiques de développement. Parallèlement, dans le contexte de mise en place du système LMD, il s’agit d’appuyer une sélection d’étudiants maliens pour accéder au master et au doctorat, à travers une offre de formation par la recherche et des séminaires qui s’articulent aux enseignements des facultés, concourant ainsi à la mise en place d’une future école doctorale au sein des trois universités de tutelles que sont l’ULSHB, l’USJPB et l’USSGB de Bamako.

VALORISATION
Le LMI MaCoTer constitue une interface entre les sciences sociales, les sciences juridiques et les politiques publiques et internationales du développement. Contrairement à la recherche appliquée, qui met en œuvre une approche sectorielle répondant à un objectif pratique, il s’agit de mobiliser un corpus de savoirs et d’analyses issu de la recherche fondamentale. À côté des productions scientifiques du LMI (workshops, colloques, publications, etc.), un rapport de recherche sera donc établi sous la forme d’un Livre blanc destiné aux institutions nationales et internationales liées au développement. Par ailleurs, le LMI a lancé fin 2020 la revue Les Cahiers de MaCoTer, revue semestrielle éditée au Mali et dédiée aux sciences humaines et sociales. Elle vise à promouvoir des savoirs robustes auprès d’un public plus large que le seul monde académique, et de témoigner des changements et des dynamiques des sociétés africaines contemporaines, en rendant compte de ce qui se réfléchit, se débat, se conteste, s’accorde.