Niandou est titulaire d’une thèse de doctorat en sociologie soutenue en 2017 à l’Université Sorbonne Paris Cité. Enseignant-chercheur à l’Université des sciences juridiques et politiques de Bamako (USJPB), il est également rédacteur en chef de la revue Migrations Société, chargé de cours à l’IEDES (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne), membre de la Chaire UNESCO « Défis partagés du développement : savoir, comprendre, agir », et chercheur affilié à l’Institut convergences migrations (ICM).
Sa thèse intitulée « Mobilité internationale pour études et mobilité sociale : trajectoires scolaires et socioprofessionnelles des étudiants maliens dans l’enseignement supérieur en France et au Maroc » a été préparée au Centre Population et Développement (CEPED), laboratoire dont il est un chercheur associé. Sa recherche doctorale a consisté en une analyse de la dimension sociale de la mobilité pour études des Maliens en France et au Maroc. Elle interroge notamment la manière dont la mobilité internationale pour formation participe d’une stratégie de mobilité sociale. Niandou y démontre comment les inégalités du champ scolaire malien, fondées sur les disparités de capitaux économique, culturel et social, façonnent les inégalités d’accès à la mobilité. Toutefois, il explique que ces dernières sont contournées par les étudiants défavorisés par la mobilisation de « liens faibles », à l’instar de la parenté élargie.
Ses travaux de recherche portent actuellement sur les inégalités dans l’enseignement supérieur, la privatisation de l’éducation tertiaire, les questions globales de développement au Sahel ou encore les enjeux de la coopération scientifique Nord-Sud.