EQUIPE

Le LMI MaCoTer est constitué de 42 membres (36 chercheurs et enseignants-chercheurs et 6 doctorants), dont 24 sont issus d’unités maliennes. L’équipe témoigne d’une forte interdisciplinarité en sciences sociales et sciences juridiques : anthropologie, droit, économie, géographie, sciences politiques, histoire, sciences de l’éducation, ethnomusicologie et philosophie.

Le LMI est organisé sur le principe d’une collaboration franco-malienne présente à tous les niveaux de responsabilités : tutelles, direction, équipes, recherche et enseignement. Implanté sur le nouveau site universitaire de Kabala, à Bamako, le LMI lie recherche (unités, équipes) et enseignement (facultés).

Institutions et tutelles partenaires

 

Créé en 2016 par une équipe de chercheurs français et maliens, le LMI MaCoTer est régie par une convention partenariale entre :

 

Le laboratoire compte six unités fondatrices :

• l’Institut des Mondes Africains (IMAF, UMR 243 : IRD-EHESS-EPHE-AMU-Université Paris I-CNRS).
• le Centre d’Études en Sciences Sociales sur les Mondes Africains, Américains et Asiatiques (CESSMA , UMR 245 : IRD-Université Paris Diderot-INALCO)

 

Quatre unités associées viennent renforcer le cadre scientifique du laboratoire :

• le laboratoire Développement, Institutions et Mondialisation (DIAL, UMR 225 : IRD-Université Paris Dauphine)
• le Centre Georg Simmel (UMR 8131 : CNRS-EHESS)

Organisation

La direction du LMI est assurée conjointement par Balla Diarra (FHG/USSGB) et Gilles Holder (IMAF/CNRS). La codirection est chargée de la mise en œuvre de la gouvernance scientifique et des relations avec les tutelles.

Le secrétariat général est assuré par Maryama Sissoko (FHG/USSGB).

Une gouvernance scientifique commune du LMI a été privilégiée pour permettre d’intégrer les deux volets complémentaires que sont l’enseignement et la recherche. Quatre structures sont mises en place à cet effet :

• Un Comité de Direction (CD),  composé des deux codirecteurs et de cinq directeurs adjoints issus des unités fondatrices et chargés d’animer les grands volets du LMI (recherche, formation, partenariat, relations internationales, relations avec les institutions maliennes) :

Monique Bertrand (CESSMA/IRD), directrice adjointe chargée des partenariats.

Jean-Paul Colleyn (IMAf/EHESS), directeur adjoint chargé des relations internationales.

Fatoumata Coulibaly (FHG/USSG), directrice adjointe chargée de la coordination et des relations avec les institutions maliennes.

Abdoul Sogodogo (FSAP/USJPB), directeur adjoint chargé de la recherche.

Idrissa Soïba Traoré (FSHSE/ULSHB), directeur adjoint chargé de la formation.

• Un Comité de Coordination de la Recherche (CCR) composé de tous les représentants des unités fondatrices et associées, et qui fait office de conseil de laboratoire.

• Un Conseil Pédagogique (CP), composé des responsables du Master SocDev et des enseignants référents.

• Une Assemblée Générale (AG), qui réunit l’ensemble des membres du LMI.

Membres

Marta AMICO

Marta AMICO est anthropologue et ethnomusicologue, Maîtresse de Conférences à l’Université de Rennes 2. Depuis 2018, elle anime également un séminaire de recherche à l’EHESS sur “Musiciens, opérateurs culturels et anthropologues : recherches, dialogues et engagements dans la cité contemporaine”.

Après un doctorat à l’EHESS de Paris, elle a été chercheuse post-doc au Musée du Quai Branly, à la Fondation Maison des Sciences de l’Homme de Paris et au Center for World Music de l’Université de Hildesheim (Allemagne). Elle est membre associé du Laboratoire Georg Simmel (EHESS/CNRS). Elle s’investit également dans des collaborations entre recherche et action culturelle, développant des programmes de recherche pour la Philharmonie de Paris et collaborant avec un festival de musiques africaines à Florence (Italie).

Après une thèse sur la fabrique mondialisée de la musique touarègue, ses travaux plus récents étudient les processus de création et de patrimonialisation musicale qui se composent dans des contextes de conflit armé, notamment au Mali, dans le Sahara et en Afrique de l’Ouest. Plus largement, elle s’intéresse aux relations entre musique, identité, globalisation, politiques culturelles et maintien de la paix. Dans le cadre du LMI – MACOTER, elle enquête d’une part sur les musiciens et les pratiques musicales du Nord du Mali qui, depuis 2012, se déplacent sur les scènes nationales ou à l’extérieur du pays, d’autre part sur les programmes internationaux voués à la protection et la reconstruction du patrimoine immatériel malien. Elle enseigne à l’Université de Bamako et au King’s College de Londres.

Soumaïla BERTHÉ

 

Monique BERTRAND

Après des fonctions d’enseignant-chercheur à l’Université de Caen, j’ai intégré l’IRD en 2007 et suis présentement membre titulaire du CESSMA – UMR 245. Mes recherches portent sur les dynamiques sociales, territoriales et politiques des villes des Suds : petites et moyennes, puis grandes agglomérations. Elle se concentrent sur l’économie politique de la question foncière. Mes terrains d’étude sont ouest-africains : Sénégal, Mali, Côte-d’Ivoire, Guinée, Ghana.
Dans le cadre de mes affectations à l’IRD, j’ai coordonné les projets sélectionnés et les expertises scientifiques :
« Familles citadines et pratiques résidentielles à l’épreuve de la mobilité : terrains anglophones et francophones en perspective en Afrique de l’Ouest », 2001-2004, MAE / CODESRIA, FAC Sciences sociales « Vie politique, économie, société et ville en Afrique », IRD et University of Ghana, Legon
« Mobilités ouest-africaines : MOBOUA », 2008-2011, ANR-AIRD, Programme SHS « Les Suds, aujourd’hui », IRD, UMR 201 D&S.
« Gouvernance des services locaux et rôle des autorités locales dans les domaines de l’eau et de l’assainissement, de la gestion des déchets, des transports et de l’énergie : cas de Bamako » 2012-2013, convention CGLU-IRD pour la préparation du rapport Gold III
« Analyse quantitative et typologique de la délivrance des titres fonciers dans le Cercle de Kati », convention SCAC Ambassade de France au Mali / IRD et USJPB pour MDEAF-DNDC
Au plan méthodologique, je travaille sur les suivis longitudinaux, continus et rétrospectifs, de données multi-niveau : corpus biographiques et familiaux, enquêtes à passages répétés. Je m’attache en particulier à l’articulation de données quantitatives et qualitatives, ainsi qu’à l’analyse statistique textuelle.

Pierre BOILLEY

Pierre Boilley est historien, professeur à l’Université Paris-I Panthéon-Sorbonne, spécialiste de l’Afrique subsaharienne contemporaine du Sahara et des Touaregs. Il a été directeur du laboratoire “Mutations africaines dans la longue durée” (MALD), du Centre d’études des mondes africains (CEMAF) et de l’Institut des mondes africaines (IMAF).

Françoise BOURDARIAS

Françoise BOURDARIAS est sociologue, maître de conférences à l’Université de Tours François Rabelais et membre associé au CESSMA. Ses recherches, menées depuis 1995, portent notamment sur la globalisation et les dynamiques sociales locales en Afrique de l’Ouest, les migrations chinoises et la transformation des sociétés locales en Afrique et sur les nouvelles formes d’articulation du politique et du religieux. Ses travaux en cours au Mali sont axés sur l’urbanisation et les reconfiguration sociales, le développement des mouvements religieux et la mobilisation de la jeunesse, ainsi que sur les redéfinitions des relations de dépendance et de l’autonomie. Elle est également membre du projet CRITERES « Crise – Travail, Emploi, Revenus dans les sociétés du Sud » (2010-2015, financement ANR), où elle étudie les transformations du travail et l’émergence de nouvelles logiques salariales au Mali.

Balla CAMARA

Balla CAMARA est doctorant en géographie à l’Université de Paris Diderot (ED 382 – Économie, Espaces, Sociétés, Civilisation). Sa thèse, commencée en 2013-2014, porte sur « Le logement locatif à Bamako, Mali » sous la direction de Monique Bertrand (CESSMA-IRD). Elle a pour objectif de mesurer les besoins et pratiques en matière de logement et d’en évaluer les politiques. Dans le District de Bamako, en particulier, les locataires représentent 41 % des ménages. En réalité, ils sont fortement représentés aux côtés des propriétaires depuis trois décennies d’accroissement démographique rapide, durant lesquelles l’accès à la propriété est devenu plus sélectif en particulier pour les jeunes générations. Dans ce contexte difficile, souligné par une gouvernance municipale conflictuelle et une politique d’habitat social récente et controversée depuis 2003, le logement locatif apparaît redevable de stratégies résidentielles et économiques évolutives de la part des demandeurs et des bailleurs.

Soumaïla CAMARA

Soumaïla CAMARA est doctorant en anthropologie sociale à l’EHESS et membre de l’IMAF. Titulaire d’une maitrise d’anthropologie de l’Université de Bamako sur « Le mouvement identitaire en milieu mandingue », il a bénéficié d’une bourse du MAEE pour effectuer son master en anthropologie sociale à l’EHESS. Son mémoire de Master 2, soutenu en 2016, portait sur la « Réislamisation et services publics au Mali : le cas des universités de Bamako ».
Il prépare actuellement une thèse sur les « Les nouvelles configurations du salafisme ouest-africain. Idéologies, actions et réseaux » (dir. J.-P. Colleyn et G. Holder) au sein d’un réseau sous-régional liant la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso et le Mali. Auteur d’une série d’articles dans la presse malienne, il a été membre du projet FSP RCN « Mali contemporain » (2009-2013, IRD-MAE) et est actuellement chargé de cours à l’INALCO sur la pratique orale et l’exercice de textes en langue bambara.

Alfonso CASTELLANOS

Chercheur et musicien passionné par l’Afrique de l’ouest, ses recherches portent sur les dynamiques de transformation des musiques anciennes et nouvelles dans le milieu urbain. Conjuguant pratique musicale, enquête ethnographique et production audiovisuelle, il s’intéresse à l’apprentissage d’instruments traditionnels mandingues, ainsi qu’aux histoires de vie des musiciens et aux problématiques qui surgissent dans un contexte d’hypermédiatisation de contenus culturels.

Dans le cadre du projet MaCoTer, on s’intéressera aux nouvelles figures de la réussite dans le milieu artistique bamakois. À travers l’étude des réseaux d’échange culturel à différentes échelles (rural-urbain, local-régional, national-international), ainsi que des rôles des acteurs clés des domaines institutionnels et commerciaux (producteurs, associations culturelles, opérateurs téléphoniques, etc.), on analysera les procédés, les tensions et les stratégies à l’ouvre dans une production musicale située au croisement de critères (esthétiques, juridiques, etc.) occidentaux et de modèles identitaires (historiques, symboliques, imaginaires) locaux.

Denis COGNEAU

Denis COGNEAU, économiste, est directeur de recherche à l’IRD et directeur d’études à l’EHESS, membre associé de l’École d’Économie de Paris et chercheur à DIAL. Ses recherches portent sur l’économie politique du développement économique et de l’action publique, avec pour perspective la longue durée et intégrant à ce titre la construction des institutions étatiques elles-mêmes. Il coordonne actuellement le projet AFRISTORY (2011-2015, financement ANR) consacré à l’histoire économique de l’empire colonial français et, plus particulièrement, à la trajectoire de long-terme de l’Afrique de l’Ouest.

Jean-Paul COLLEYN

Jean-Paul Colleyn est anthropologue et documentariste. Directeur d’études à l’Ecole des Hautes Études en Sciences Sociales et Directeur du GDR (Cnrs) intitulé « Image et anthropologie », il mène des recherches au Mali et dans d’autres pays d’Afrique de l’Ouest depuis 1972. Il a enseigné à New York University de 1998 à 2001. Il est également passé par la télévision- à la RTBF (Belgique), puis à Arte (France), comme chargé de programmes. Il a réalisé une trentaine de films documentaires et a publié quinze livres et de très nombreux articles consacrés à l’anthropologie de la religion, au cinéma documentaire et à l’art. Les Chemins de Nya ; Eléments d’anthropologie sociale et culturelle ; Le regard documentaire ; Bamana (visions d’Afrique) ; Mali Kow (avec Manthia Diawara et Catherine De Clippel) ; L’anthropologie ( avec Marc Augé) ; Les chevaux de la satire. En 2012, il a été invité à Lagos comme « keynote speaker » par le IREP international film festival, sur le thème ‘African Cinemas and the Frontiers of Documentary’.

Baba COULIBALY

Dr. Baba COULIBALY est géographe, docteur de l’Université de Bamako et d’Aix-Marseille Université. Il est actuellement  Chargé de recherche à l’Institut des Sciences Humaines (ISH), et intervient dans les enseignements et encadrements d’étudiants à la Faculté d’Histoire et de Géographie (FHG) de l’Université des Sciences Sociales et de Gestion Bamako (USSGB).Il est également chercheur associé à l’Institut d’Economie Rurale (IER). Ses recherches portent sur les problématiques de la décentralisation et de la gouvernance des ressources en eau.

Actuellement Directeur Général Adjoint de l’ISH, Baba Coulibaly est rédacteur en chef de la revue scientifique semestrielle « Etudes Maliennes » de cette structure. Il est aussi membre du Comité de Coordination pour la Recherche du LMI MACOTER.

Fatoumata COULIBALY

Fatoumata COULIBALY, est géographe et a soutenu une thèse en 2013 à l’Université de Rouen sur la “Recomposition des Territoires Politiques et Gouvernance Urbaine : le cas de la ville de Bamako (Mali)”. Elle s’inscrivait en droite ligne d’un projet d’atlas électoral du Mali (premier atlas africain de ce type).
Ses recherches portent sur les nouvelles formes de gouvernance dans les territoires urbains et les recompositions territoriales par les coopérations. Elle s’intéresse également aux nouveaux territoires qui constituent les structures intercommunales et les réseaux de ville. Il s’agit d’étudier, entre autres, les logiques citoyennes, politiques et sociales.
Après son doctorat, elle a obtenu un post-doc au laboratoire ESO Rennes (Université Rennes 2). Ce travail s’est fait dans le cadre d’un contrat SAD (Stratégie d’Accord Durable) obtenu grâce à la sélection du projet « MALIGENRE » déposé au printemps 2014, en réponse à un appel à programme de recherche de la région Bretagne dans le cadre du dispositif SAD (cofinancement Région Bretagne – Université Rennes 2). Elle a intégré depuis le laboratoire de recherche ESO Rennes (UMR 6590 CNRS ESO, Espaces et SOciétés).

Hawa COULIBALY

Hawa Coulibaly, docteure en géographie du développement
Chercheure associée au CESSMA – Université Paris Diderot
Inscrites dans l’axe ” Territoires, intégration et dynamiques démographiques : repenser les circulations urbain/rural” du MaCoTer, mes recherches consistent à analyser les formes d’inter-territorialité ainsi que les enjeux des logiques organisationnelles des migrants dans la gouvernance territoriale au Mali.

Mamadou Lamine DEMBÉLÉ

Dr Mamadou Lamine DEMBELE est maître-assistant à la Faculté de Droit public de l’Université des Sciences Juridiques et Politiques de Bamako. Titulaire d’un Master en Relations Internationales obtenu à la Faculté de Droit de l’Université Mohammed V de Rabat-Agdal (Maroc) et du Diplôme du Cycle Supérieur en Gestion administrative de l’Ecole Nationale d’Administration de Rabat, il a soutenu une thèse de doctorat en Droit à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis du Sénégal. Cette thèse portant sur les théories et pratiques du développement dans le contexte ouest-africain notamment le Mali, passe en revue les théories du développement dans une approche pluridisciplinaire et analyse l’impact de l’aide internationale ainsi que les politiques publiques de développement menées au Mali depuis l’indépendance. En 2010, Dr Dembélé a collaboré en tant que chercheur associé dans le programme de recherche « Incertitudes Globales » de l’Institute of Development Studies (IDC), de l’Université de Sussex, Brighton (UK). Dans ce programme, il a travaillé sur le sujet « Recherche sur les réseaux de police et de sécurité dans le Nord du Mali » et depuis 2015, il est chercheur junior au Projet de Recherche WOSCAP (Whole of society conflict prevention and peace building research Project : assessing the EU’s conflict prevention and pecacebuilding interventions in Mali ».

Dr Dembélé est membre de l’Association américaine de Science politique (APSA), membre fondateur du Groupe d’Etude et de recherche en relations internationales et communautaires africaines (GERRICA) du CERICMED (Faculté de Droit de Rabat Agdal), du Laboratoire ANDAL (Mali), du Laboratoire d’études et de recherches en droit, décentralisation et développement local (LERDDL) de la Faculté de Droit Public et du Laboratoire Mixte International (LMI-MACOTER). Jusqu’en juin 2016, il était le Chef du service des relations extérieures et de la coopération de l’USJPB.

Harouna DIALLO

Harouna DIALLO est titulaire d’un Doctorat d’État en Droit Public de l’Université de Rouen et d’un Diplôme Supérieur de Journalisme du CESTI de l’UCAD (Sénégal). Depuis avril 2015I, il est le Coordinateur de la licence professionnelle « Décentralisation et Développement local ». Assistant à la Faculté de Droit Public à l’USJP de Bamako, il est Chargé de cours en Droit Constitutionnel, Droit administratif général, Droit de la fonction publique, Droits fondamentaux, Sciences politiques et Histoire des institutions publiques du Mali. Il est également Chargé de cours en Droit constitutionnel, Droit de la santé, Législation fiscale du Mali, Droit des contrats publics et Droit de la presse à l’Université Catholique de l’Afrique de l’Ouest à Bamako. Enfin, il est Chargé de cours en Communication institutionnelle dans les universités privées (ESTM, IGLAM) et chercheur au Groupe d’Études et de Recherche en Sociologie et Droit Appliqué (GERSDA).

Balla DIARRA

Balla DIARRA, Maître de conférences, est titulaire d’un Doctorat de Géographie de l’Université d’Aix-en-Provence et d’un DEA de Démographie de l’ISFRA-Université de Provence. Il est Directeur Général Adjoint de l’Institut Supérieur de Formation et de Recherche Appliquée (ISFRA). Il a été responsable de plusieurs projets d’envergure internationale, notamment « Le projet de barrage de Talo ou la difficile gestion des ressources naturelles partagées dans le contexte actuel de décentralisation au Mali : l’outil télédétection et SIG comme technique d’aide à l’analyse et à la décision » (CORUS, IRD, financement MAEE, 2001-2007) et « La décentralisation au Mali ou le défi de la mobilisation des ressources fiscales : l’apport du SIG dans l’amélioration du recouvrement fiscal à travers l’exemple de la Commune III du District de Bamako et de la Commune urbaine de Sikasso » (AIRES- Sud, CORUS 2, AIRD, financement MAEE, 2009-2011). Il a également été expert du Vivier d’experts de l’AIRD (2013) et du Comité scientifique du programme « Mali contemporain » (financement FSP du MAEE, 2009-2012), en charge de l’élaboration des termes de référence du programme, de l’évaluation, de la sélection et du suivi de l’exécution des propositions de recherche.

Bréma Ély DICKO

Bréma Ély DICKO est titulaire d’un doctorat de sociologie (spécialité « migrations et relations interethniques ») de l’Université Paris 7, au sein de l’UMR URMIS. Assistant-chercheur à l’Université des Lettres et des Sciences Humaines (ULSH) de Bamako, il est Chef du Département Sociologie- Anthropologie de la FSHSE. Il a mené une série d’études sur les moteurs du changement au Mali (2013), la capitalisation des pratiques de co-développement au Mali (2012) et la migration circulaire Mali-Espagne (2009). Depuis 2008, il est membre du Groupe de recherche sur les migrations maliennes et membre du consortium de recherche sur les migrations et tensions sociales dans le sud du Mali (2007).

Moussa DJIRÉ

 

Anne DOQUET

Anne Doquet est anthropologue, chargée de recherche à l’IRD et membre de l’Imaf. Son travail sur les incidences du discours anthropologique en Pays dogon a été publié en 1999 chez Karthala (Les masques dogon. Ethnologie savante et ethnologie autochtone). Elle a écrit plusieurs articles portant sur le tourisme et a coordonné trois numéros de revues sur ce sujet. Ses recherches se sont concentrées sur les mises en scène de l’authenticité au Mali et sur les recompositions identitaires liées au développement du tourisme, au processus de patrimonialisation et aux politiques culturelles. Elle s’intéresse également à la place des représentations de l’Occident dans les constructions identitaires du Mali contemporain, en particulier dans les rapports de genre.

Lara GAUTIER

 

Charles GRÉMONT

Charles Grémont est historien, chercheur à l’IRD-LPED (Marseille) et chercheur associé à l’IMAf.
Membre des LMI Macoter (Mali, France) et Movida (Sénégal, Maroc, Burkina-Fasso, Niger, France)
Depuis les années 1990, ses travaux portent sur les sociétés pastorales des régions sahélo-sahariennes (principalement au Mali et au Niger) et sont articulés autour de plusieurs thèmes : Histoire des situations de crise (conquête coloniale, sécheresses, révoltes armées…) ; Histoire des liens sociaux, des relations de pouvoir, des formations politiques et des régimes fonciers ; Représentations et pratiques de l’espace, du territoire, des frontières, des mobilités.
Depuis 2012, il s’est attaché, dans une démarche de « recherche-action », à suivre la dynamique des relations intercommunautaires au Nord-Mali, dans un contexte de crise exacerbée.
Il développe également des recherches sur les lieux et les temps de rencontre entre « nomades sahariens » et « aventuriers-migrants subsahariens », avec un volet sur la vie des objets de la mobilité, en lien avec d’autres chercheurs, des artistes et des conservateurs de musée.
Dans le cadre de Macoter, ses recherches s’attachent à élaborer une histoire du temps présent axée sur les crises et la guerre au Nord-Mali depuis les années 2000, ainsi qu’à analyser les revendications politiques exprimées par les jeunes ressortissants nordistes installés à Bamako.

Gilles HOLDER

Anthropologue au Centre National de la Recherche Scientifique (France) et membre de l’Institut des Mondes Africains, Gilles Holder travaille depuis une vingtaine d’années sur les dynamiques sociales et politiques de l’islam au Mali. Il s’attache en particulier à caractériser les « politiques de l’islam », qui ne relèvent ni de l’islam politique ni d’une politisation de l’islam, mais des modalités de la présence des acteurs religieux dans l’espace public, leurs rhétoriques d’interpellation de l’État et de la société, les idéologies qu’ils convoquent et le phénomène de repolitisation populaire par le religieux.

Youssouf KAREMBÉ

Naffet KEITA

Naffet KÉITA est socio-anthropologue, Maître de conférences à l’Université des Lettres et des Sciences Humaines (ULSH) de Bamako et enseigne également à l’Institut Supérieur de Formation et de Recherche Appliquée (ISFRA). Il a notamment été responsable pédagogique et scientifique de l’Unité d’Anthropologie Visuelle de la Faculté des Sciences Humaines et des Sciences de l’Éducation (FSHSE) et Conseiller technique au Ministère de l’urbanisme et de la politique de la ville, puis au cabinet du Premier ministre en charge de la Cellule Développement Humain (CDH). Depuis une quinzaine d’années, il mène ses recherches au Mali, principalement sur les constructions identitaires, les mobilités et les crises intra et interethniques des communautés touarègues, les dynamiques sociales et politiques du religieux, mais aussi sur les rapports de genre et les enjeux sociaux du développement de la téléphone mobile (cf. CV détaillé en Annexe).

Aïssatou MBODJ-POUYE

Aïssatou Mbodj-Pouye est chargée de recherche au CNRS en anthropologie, membre du site Ivry de l’IMAF. Après avoir travaillé sur l’alphabétisation et les usages de l’écrit au Mali, elle a mené un terrain en France sur la transformation des foyers de travailleurs migrants et ses conséquences pour les résidents ouest-africains.
Dans le cadre du LMI MaCoTer, sa recherche porte sur les médiations culturelles opérées par les stations de radios FM, avec comme première entrée une approche sur la durée des émissions participatives ancrée dans l’analyse d’archives écrites (notamment des courriers d’auditeurs).

Crédits photo. Photo prise par Cécile Van den Avenne, Mopti, 2008.

Sandrine MESPLÉ-SOMPS

Sandrine Mesplé-Somps est économiste, chargée de recherche à l’IRD (Institut de Recherche pour le Développement). Elle est directrice de l’UMR DIAL IRD-Paris Dauphine (Développement, Institutions et mondialisation, www.dial.ird.fr ).  Ses recherches actuelles portent sur le rôle de la colonisation dans le processus de construction des outils fiscaux et budgétaires des Etats d’Afrique Sub-saharienne colonisés par la France et la Grande-Bretagne, sur le processus d’urbanisation au Mali et sur les effets de la migration au Mali. Plus précisément, elle interroge le rôle des migrants dans la gouvernance local au Mali et analyse en quoi les migrants sont vecteur de transferts sociaux et politiques. Une partie de ces travaux s’inscrit dans le cadre du programme de recherche POLECOMI « Economie politique de la migration internationale et de ses effets sur les pays d’origine. Analyse du Sénégal et du Mali », financé par l’ANR qu’elle coordonne.

Emmanuelle OLIVIER

Emmanuelle Olivier est ethnomusicologue, chercheur au CNRS (Centre Georg Simmel, CNRS-EHESS) et enseignante à l’EHESS.
Dans le cadre de MACOTER, elle enquête d’une part sur les nouveaux acteurs – entrepreneurs, médiateurs, prescripteurs, opérateurs – de la culture en régime numérique, d’autre part sur une catégorie importante de ses usagers : les digital natives (15-25 ans). Il s’agit de voir comment les nouvelles technologies de la communication contribuent à reconfigurer en profondeur le paysage national de la culture, et de la musique en particulier.

Belko OUOLOGUEM

Belko OUOLOGUEM est Assistant à l’Université des Sciences Humaines et Sciences de l’Éducation (USHSE) de Bamako, où il enseigne la philosophie. Normalien et titulaire d’un PhD en philosophie de la Fudan University de Shanghai (Chine), il est actuellement chef du Département de philosophie. Ses travaux concernent la philosophie du langage, la philosophie des religions et l’éthique. Il a animé et participé à une série de colloques, dont plusieurs articles sont sous presse ou à paraitre.

Marc RAFFINOT

Marc RAFFINOT, Maître de conférences à l’université Paris-Dauphine, est économiste et chercheur à DIAL. Il est également Il est également chargé de cours à Sciences Po et à l’École d’Économie de Paris. Il travaille sur les questions macroéconomiques du développement, en particulier l’endettement et l’impact des réductions de dette. Ses recherches actuelles portent sur l’économie politique de la croissance à long terme et sur les politiques de réduction de la pauvreté (Mali, Burkina Faso).

Ophélie RILLON

Ophélie Rillon est chargée de recherche au CNRS rattachée au laboratoire Les Afriques dans le monde (LAM) à Bordeaux. Elle a soutenu en 2013 une thèse d’histoire sur les rapports de genre dans les luttes sociales et politiques au Mali (1954-1993). Ses nouvelles recherches s’intéressent à la vie privée des militant.e.s afin de déceler comment l’engament se construit à l’articulation du privé et du politique. Ses travaux portent sur l’étude du politique et du militantisme dans le Mali contemporain, appréhendés sous l’angle du corps, des identités sexuées, des trajectoires biographiques et de l’intime.

Alexis ROY

Alexis Roy, docteur en anthropologie sociale, mène depuis près de quinze ans des recherches en Afrique de l’Ouest (Mali, Burkina Faso) sur les dynamiques rurales et agricoles, ainsi que sur les enjeux politiques liés à la participation et à la représentation des intérêts (mobilisations sociales, politiques et syndicales).

Dans le cadre du LMI Macoter, il s’inscrira plus particulièrement dans l’axe “Terroirs d’identités et médiation culturelle”, qui s’intéresse notamment aux instances de médiation entre population et structures de pouvoir, thème lié aux recherches qu’il compte développer sur les corps intermédiaires au Mali.

Amidou SOGODOGO

Amidou Sogodogo est doctorant au département de sociologie-anthropologie de la Faculté des Sciences Humaines et des Sciences de l’Eduction de Bamako (dir. Naffet Keita). Il enseigne comme Assistant à l’Institut des Sciences Appliquées de Bamako et est également réalisateur documentariste.

Ses domaines de recherche concernent : l’« analyse du visuel dans la recherche en sciences sociale », « cinéma, anthropologie et peuples exogènes (Afriques) », « les médias dans l’ère démocratique au Mali », « Révolution numérique et mutation sociale. »

Dans le cadre du LMI Macoter, il s’inscrira plus particulièrement dans l’axe Terroirs d’identités et médiation culturelle, au sein de l’équipe “Invention/réinvention des modes de (dé)connexions socioculturelles”.

Sadio SOUKOUNA

Sadio Soukouna est docteure en sciences politiques à l’Université Paris 1 Panthéon Sorbonne et Maître assistant à la Faculté des sciences administratives et politiques (FSAP), Université des sciences juridiques et politiques de Bamako (USJPB). Elle travaille sur les migrations forcées et l’accueil des déplacés maliens dans les pays sahéliens. Elle mène ses recherches postdoctorales à l’UMR Développement et Sociétés, IRD.

Mamy SOUMARÉ

Mamy Soumaré, Maître de Conférences, Enseignant au Département de Géographie à USSG-B, titulaire d’un doctorat en géographie, chercheur associé à Laboratoire SIG et Télédétection de l’Institut d’Economie Rurale, à l’UMR TETIS du Centre de Coopération Internationale pour la recherche Agronomique en Développement CIRAD Montpellier, président du Réseau de Compétence en Ingénierie du Développement en Afrique de l’Ouest (RIDGIS). Depuis 2002, il a conduit plusieurs recherches sur l’information géographique, les dynamiques agraires dans les zones cotonnières en Afrique, la représentation et la modélisation des dynamiques territoriales en milieu rural et péri-urbains.

Ibrahima Boubacar SOW

Mon projet de recherche s’inscrit dans le cadre des réformes engagées par les pouvoirs publics. Il fait également référence aux différentes crises que le Mali a connu de son indépendance jusqu’en mars 2012. Ces crises ont abouti à la signature de différents accords de paix entre le gouvernement et les groupes terroristes. Ce projet tente de donner des éléments de réponses à la problématique de la régionalisation au Mali, sous l’articulation des réformes des politiques publiques.

Moussa SOW

Moussa SOW, Sociolinguiste, est directeur de recherches à l’Institut des Sciences Humaines (ISH) de Bamako et chef du Département Linguistique et Littérature Orale de l’ISH. Il a codirigé, avec Gilles Holder (CNRS) le projet RCN « Patrimonialisation et stratégies mémorielles du religieux au Mali », dans le cadre du programme du MAEE « Mali contemporain » (2009-2013). Il a également occupé des fonctions ministérielles, dont celles de directeur de cabinet, puis de secrétaire général au Ministère de la Culture et du Tourisme. Ses recherches actuelles portent sur les controverses autour de l’œuvre de conversion à l’islam de leaders religieux maliens, les modalités de patrimonialisation du religieux dans le Nord du Mali, ou encore la sédimentation des discours sur les chefferies situées à la périphérie de l’ancien État de Ségou.

Abinou TÉMÉ

Abinou TÉMÉ est Maître de conférences à l’Université des Lettres et des Sciences Humaines (ULSH) de Bamako et, depuis 2014, il a été élu Doyen de la Faculté des Sciences Humaines et des Sciences de l’Éducation (FSHSE). Titulaire d’un doctorat d’anthropologie de l’EHESS Paris, il est aussi diplômé de l’École Normale Supérieure de Bamako, spécialité « philosophie ». Il a mené de nombreuses consultations et d’études et est actuellement membre du projet américano-malien SNF- Sahel « Hydrologie, écologie et pastoralisme dans le Sahel : ressources en eau éphémères et pérennes dans un système dynamique couplé ».

Fousseyni TOURÉ

Dramane D. TRAORÉ

Dramane D. TRAORÉ a obtenu son Doctorat d’État en économie à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Sénégal). Il est consultant indépendant et enseignant vacataire à l’Université des Sciences Sociales et de Gestion de Bamako. De 2007 à 2011, il a été Expert économiste au compte du ministère de l’Économie et des Finances du Mali, des Nations Unis, de la Banque Mondiale et de l’Observatoire du Développement Humain Durable et de la Lutte Contre la Pauvreté au Mali. Dans le cadre du Groupe de Suivi Budgétaire (GSB-Mali), il a notamment été chargé d’évaluer la Conférence des donateurs pour le développement du Mali à Bruxelles (mai 2013) et d’analyser la cohérence entre le Programme de Développement Accéléré des Régions du Nord (PDA/RN), le Plan de Relance Durable du Mali (PRED) 2013-2014, le Programme d’Action du Gouvernement (PAG) 2013-2018, le Cadre Stratégique pour la Croissance et la Réduction de la Pauvreté (CSCRP) 2012-2017 et le Cadrage budgétaire de l’État (mai 2014).

Idrissa Soïba TRAORÉ

Idrissa Soïba TRAORE est enseignant-chercheur à l’Université des Lettres et des Sciences Humaines de Bamako. Il occupe actuellement le poste de chef de Département et d’Enseignement et de Recherches Sciences de l’Education.
Dr. TRAORE est titulaire du diplôme de l’école Normale Supérieure en Philosophie, du DEA en Sciences de l’éducation de L’Institut Supérieur de Formation et de Recherches Appliquées (ISFRA) et d’une Thèse de doctorat des Sciences de l’Education obtenue en 2009 à l’Université de Saint Denis–Vincennes, Paris VIII.
Dr. TRAORE est membre du conseil d’administration des Gouvernants Afrique de Aide et Action International, Membre de ARGA-MALI (Alliance pour Refonder la Gouvernance en Afrique) et Coordinateur de la Revue Recherches Africaines de l’ULSHB.
Il a mené plusieurs études, consultations, recherches et évaluation pour des ONG, réseaux et la société civile.

Hama YALCOUYÉ

Hama Yalcouye est doctorant (dir. Naffet Keita) et Assistant en sociologie de la communication à l’Université des Lettres et des Sciences Humaines de Bamako. Il est également réalisateur de films documentaires.

Ses domaines de recherche portent sur : Etudes des médias ; Médias confessionnels ; Société des médias et du numérique ; Cinéma d’Afrique à l’ère du numérique ; Communication et développement socio-économique.

Dans le cadre de MaCoTer, se recherches s’inscrivent dans l’axe Terroirs d’identités et médiation culturelle, au sein de l’équipe “Invention/Réinvention des modes de (dé)connexions socioculturelles”.

Niandou TOURE

Niandou est titulaire d’une thèse de doctorat en sociologie soutenue en 2017 à l’Université Sorbonne Paris Cité. Enseignant-chercheur à l’Université des sciences juridiques et politiques de Bamako (USJPB), il est également rédacteur en chef de la revue Migrations Société, chargé de cours à l’IEDES (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne), membre de la Chaire UNESCO « Défis partagés du développement : savoir, comprendre, agir », et chercheur affilié à l’Institut convergences migrations (ICM).

Sa thèse intitulée « Mobilité internationale pour études et mobilité sociale : trajectoires scolaires et socioprofessionnelles des étudiants maliens dans l’enseignement supérieur en France et au Maroc » a été préparée au Centre Population et Développement (CEPED), laboratoire dont il est un chercheur associé. Sa recherche doctorale a consisté en une analyse de la dimension sociale de la mobilité pour études des Maliens en France et au Maroc. Elle interroge notamment la manière dont la mobilité internationale pour formation participe d’une stratégie de mobilité sociale. Niandou y démontre comment les inégalités du champ scolaire malien, fondées sur les disparités de capitaux économique, culturel et social, façonnent les inégalités d’accès à la mobilité. Toutefois, il explique que ces dernières sont contournées par les étudiants défavorisés par la mobilisation de « liens faibles », à l’instar de la parenté élargie.

Ses travaux de recherche portent actuellement sur les inégalités dans l’enseignement supérieur, la privatisation de l’éducation tertiaire, les questions globales de développement au Sahel ou encore les enjeux de la coopération scientifique Nord-Sud.